D’abord, étant situés dans le sud du département (en dessous de Lons le Saunier), le réseau local, pour nous, est à cheval sur 2 départements : le Jura et l’Ain. L’occasion :
1) d’une prise de contact et début d’échanges d’infos locales avec le correspondant de l’Ain, qui lui, est plutôt vers la frontière Suisse du côté de Genève
2) de s’interroger sur la réalité qui dépasse les frontières administratives (tant mieux !) et surtout de se demander quel peut être le rayon d’un groupe « local »…
Le réseau permacole ici est déjà existant, il n’a pas besoin d’être créé, mais plutôt fédéré :
– un groupe Milpa/ BRF, composé de maraîcher(e)s et de particulier(e)s qui mènent depuis 2 ans des expérimentations documentées sur ces techniques et la permaculture en général. Là aussi plusieurs journées de rencontres et d’échanges. Autogéré, sans asso.
– un gîte-lieu de stage qui accueillera cette année pour la deuxième fois un CCP de l’UPP (dans le 71 mais tout proche de nous)
– deux fermes en cours d’installation dans une démarche inspirée par la permaculture
– et d’autres assos, ne se réclamant pas de la permaculture, mais qui portent des valeurs proches (maison de la semence en création, échanges de savoirs-faire autonomes et mutualisation de matériel, promotion de l’agroforesterie, biodynamie, trocs de semences et de plans déjà bien en place, conseil en agroécologie, animation nature etc. etc. etc. )
La plupart des personnes qui participent à ces groupes ne connaissent pas BdP, mais sont intéressées par l’idée de mise en réseau des permaculteur/trices .
L’idée en tant que correspondant serait de:
-participer à l’animation du réseau local en prenant bien soin de préserver l’élan (parfois fragile) d’autogestion, parce que y a qu’ça de vrai!!!
-trouver un moyen concret de faire le lien entre ces différents groupes pour mieux faire circuler les infos (chacun a déjà un groupe de discussion internet… faut-il en créer un nouveau ?)
-participer à faire connaître le réseau local
-participer à des groupes de travail sur la permaculture dans différentes assos
-lancer une dynamique pour plus de chantiers collectifs (très peu nombreux jusqu’à maintenant !)
-organiser un nouveau cycle d’initiation (4 jours) pour les nouveaux arrivants
-rencontrer des zamis de la permaculture dans le Haut Jura
-et bien sûr, échanger avec les autres réseaux locaux